RECRUTEMENT. LES RELATIONS PERSONNELLES OU PROFESSIONNELLES D'ABORD

Maxime Bergeat et Véronique Rémy, les auteurs de l'étude, affirment que « ce sont les relations personnelles ou professionnelles qui permettent le plus souvent au recrutement d'aboutir (dans 27 % des cas) devant les candidatures spontanées (21 %) ». 

L'étude de la Dares mesure aussi l'« efficacité » d'un mode de recrutement (la part des recrutements qui ont abouti par rapport au nombre total des démarches, lire infographie). Dans ce cas, les relations personnelles ou professionnelles arrivent en première position, alors que les candidatures spontanées ne se placent qu'en cinquième position. À noter qu'une annonce est diffusée dans près d'un recrutement sur deux, mais ne conduit à l'embauche que dans 15 % des cas. L'enquête de la Dares montre aussi que les « bases de CV » mobilisées dans plus de 40 % des recrutements, ne permettent d'aboutir que dans seulement 3 % des cas.

Les employeurs satisfaits de leurs embauches

Autre enseignement de l'étude, quitter une entreprise n'est pas toujours synonyme d'adieux et d'espoirs ternis : des personnes ayant déjà travaillé dans un établissement sont ainsi recontactées dans un peu plus de deux recrutements sur dix. Les candidatures spontanées demeurent encore aujourd'hui un des outils les plus utilisés par les demandeurs d'emploi pour être embauchés. La quasi-totalité des employeurs (93 %) déclarent en recevoir, le plus souvent par internet. Enfin, 8 employeurs sur 10 sont satisfaits de leur candidat recruté. Ils embaucheraient « la même personne si c'était à refaire ». Les recrutements n'ayant finalement pas répondu aux attentes de l'employeur sont rares (11 %).

Source : Le Télégrame (http://www.letelegramme.fr/economie/recrutement-les-relations-personnelles-ou-professionnelles-d-abord-05-10-2017-11689567.php)